âge + 24 ans, née à Londres en 91 ; personnalité + insoumise + acariâtre + cynique + maladroite + franche + morbide + susceptible + revancharde + obstinée + belliqueuse + violente + pudique + solitaire + abandonnique + excessive + jalouse + protectrice + inconvenante + amusante + nonchalante + insensible + sportive + perspicace + casse-cou + brusque (...) Une tête de con, trop assise sur ses idées. Une boule de nerfs susceptible d'exploser à tout moment. ; signes particulier + un tatouage enroulé autour de ton index droit, une rose toute fine, une des métaphores de son père. également, elle fume et jure trop souvent. ; civilité + mademoiselle ; orientation sexuelle + bisexuelle ; métier exercé + makeup artist ; études + terminées, en art puis en maquillage fx ; description physique + elliott, c'est une silhouette élancée, de longues jambes musclées. elle est athlétique, et, les années de sport ont clairement façonné son corps. ses traits sont fins et curieusement typés. brune incendiaire aux yeux sombres, c'est indécent de gâcher tant de potentiel. garçonne dans l'âme, les robes trop cintrées lui filent de l'urticaire. elle n'est jamais tirée à quatre épingles, toujours un peu débraillée.   ; groupe choisi + les twixs ; personnalité choisie + giza lagarce ;

Elle est maquilleuse effets-spéciaux. Elliott s'occupe des créatures fantastiques et autres blessures sanglantes. Le maquillage beauté ne l'intéresse pas ◇ sa deuxième passion est la boxe, qu'elle pratique depuis toujours ◇ fumeuse de cannabis régulière ◇ elle est apiphobe, une guêpe et elle disparaît ◇ elle est allergique aux arachides ◇  n'aime pas les dessins animés et possède de forts a priori sur les personnes fortunées ◇ (...)

Enfant, Elliott a vécu à Londres, dans un milieu modeste. C'est son père qui s'est chargé de l'élever, seul. La matriarche s'est envolée alors qu'elle était encore en couche culotte, à l'instant où elle a compris qu'ils ne vivraient jamais dans la richesse. Bien qu'elle ne fut pas malheureuse, l'enfance d'Elli fut particulière. Son père était boxeur et faisait vivre le duo Levinson grâce à des combats illégaux. Il ne s'est jamais montré démonstratif, ni habile avec les sentiments mais ses intentions furent toujours bonnes. Il a transmis son caractère bourru et colérique à sa fille, ainsi que sa passion pour la boxe. Depuis qu'elle est haute comme trois pommes, elle est habituée à l'odeur du sang, au son des os qui craquent et à l'euphorie d'une victoire. Mais, son monde s'est écroulé à ses 17 ans. Son père décède suite à un avc. Elliott est obligée d'aller vivre sous la responsabilité de sa mère, remariée à un membre de famille royale britannique. La cohabitation fut chaotique, l'étudiante  s'enferme dans une furieuse rancœur. A cette même période, elle rencontre Matz. A ses 19 ans, elle trouve enfin une échappatoire et entame de finir ses études à San Francisco. Nouvelle vie, nouveau monde. Elle aurait pu devenir n'importe qui depuis, sauf qu'elle est resté la même bombe humaine. Indépendante, mais névrosée. Depuis quelques semaines, elle travaille sur un gros tournage, à New York.

(1998) - ROUND ONE - sept ans. Ce soir, tu n'veux pas dormir avant que ton père ne soit rentré. La voisine vient vérifier toutes les trente minutes si tu es bien dans ton lit, mais, le reste du temps, t'es pendue à une radio clandestine. Les commentateurs parlent trop vite pour tu ne comprennes tout, mais, la situation est plutôt claire : il va se faire rétamer. Il rentrera encore défiguré et ton cœur se serre. Les heures filent, tu fais front face au marchand de sable. Puis, enfin, la clef tourne dans la serrure, cette fois-ci, tu es sûre que c'est lui. Alors, tu sautes hors du lit et tu cours jusqu'au salon. Il a mauvaise mine, des tâches de sang  souillent ses vêtements de ville. Si tu n'avais pas eu l'habitude, sans doute ne l'aurais-tu pas reconnu. " T'es pas encore endormie, toi ? " T'oses pas répondre, tu secoues juste la tête. " Je vais aller me nettoyer ... " Et il file dans la salle de bain. Forcément, toi aussi. T'aimes pas voir ses blessures. Parfois, elles te donnent même la nausée, mais il te dit tout le temps de pas faire la fillette, alors tu serres les dents. Le rouge inonde rapidement le lavabo. Sa lèvres est tranchée, nette, comme un coup de rasoir. En revanche, la plaie de son arcade est moins jolie. Elle est gonflée, la peau s'est mâchée contre l'os meurtri. Tu frissonnes. " Moi aussi, j'aurais du sang partout ? " Finis-tu par demander en grimaçant. Il se retourne, étouffe un rire douloureux. " Pas si tu es meilleure que ton vieux père ! " S'amuse-t-il tendrement. Sa main vient frotter ton épaule, c'est réconfortant. " Viens m'aider, il va falloir que tu t'habitues si tu veux vraiment faire de la boxe... " Souffle-t-il en te tendant une compresse imbibée de désinfectant. Il fait ça pour que tu renonces, mais tu t'entêtes. Ta main tremble, mais elle vient éponger les blessures de ton père. Le pire, c'est de savoir que tu lui fais mal.

(2005) - ROUND TWO - quatorze ans. T'es dans la voiture. Ton père conduit et son regard ne t'annonce rien qui vaille. Tu te fais toute petite. Deux heures plus tôt, tu as explosé. En plein milieu d'un cour de maths, tu t'es levée, et t'es allé éclater la tête de Stacey Lawson contre son bureau. La peau son front s'est déchirée sous le choc. T'en pouvais plus de l'entendre glousser en parlant de toi. Ca fait des semaines que tu supportes ses attaques, et, aujourd'hui, tu as décidé de lui offrir l'attention qu'elle méritait. T'as rien eu à faire des pleurs de Stacey, ni des menaces de la directrice. Il n'y a que ton père qui t'inquiète. Il refuse de poser ses yeux sur toi, tu t'agites dans l'habitacle. Sur la banquette arrière, t'as remarqué vos deux sacs de sport, alors t'as vite compris ce qui te pendait au nez. Lorsque la voiture s'arrête devant la salle d'entrainement, tes mâchoires se crispent. " Dépêche-toi de te changer. " Claque-t-il, sévère. Tu bronches pas, tu t'exécutes.
Ce jour là, tu as appris l'art du balayage. Du moins, tu as subis son oeuvre. C'est la toute première fois que tu as mangé le tapis si violemment. Et, il n'a pas eu besoin de te faire la morale, tout était très clair, percutant. Ton paternel t'a presque filé le gout des regrets. Mais, le lendemain, en découvrant l’œuf au milieu du front de Stacey, tu as oublié les courbatures qui te rongeaient.

(2008) - ROUND THREE - dix-sept ans.  Tu lui avais dis, tu lui avais dis un million de fois au moins. Boxer, c'était plus de son âge. Il aurait pu se trouver un job ordinaire, quelque chose qui risquait pas de le tuer. " Mes derniers instants, je les passerais sur un ring! " qu'il avait l'habitude de répéter. Putain, il savait pas à quel point ce serait vrai. Il est mort. T'assimiles pas la chose. Tu oscilles entre une profonde détresse et une rage destructrice.  T'as envie de tout retourner, et, de t'écrouler à la fois. Les médecins t'ont parlé d'un vaisseau dans son cerveau, d'un AVC, mais tu ne n'imprègnes pas vraiment. T'es focalisée sur le corps inerte, tu trembles de l'intérieur. Puis, t'es seule entre les murs blancs, avec ce qu'il reste de ton père. Ils te laissent le temps de lui dire au revoir, ils disparaissent. Alors, tu cherches à le toucher, mais le contact avec sa peau te glace le sang. C'est ton cœur aussi, qui arrête de battre.  T'as aucune idée du temps que tu as passé affalée sur le lit. Tu as pleuré toutes les larmes de ton corps, jusqu'au dessèchement.
Des talons claquent, te tirent de ta torpeur. Ton attention se pose sur une femme d'une quarantaine d'années, et, ça te choque. On dirait toi, plus vieille, plus femme, plus maquillée. Tu ne dois tes souvenirs qu'à des photos, pourtant, tu la reconnais immédiatement. " Elliott, je ... " Sa voix tremble, elle se tient maladroitement sur le pas de la porte. Maman. Tu imploses, tout devient évident. Elle est la seule responsable. De tout, depuis toujours. Elle aurait jamais du vous abandonner. Tu veux pas d'elle ici, ni dans ta vie. Tu bondis du lit, et, y a quelque chose de fou dans tes yeux. Elle le remarque et recules machinalement. " C'est de TA FAUTE !! DEGAGE !! " Tu hurles, t'es hors de toi. Elle se retrouve au milieu du couloir, et tu attrapes son col pour la plaquer contre le mur. " C'est toi qui devrais être à sa place ! " Tu ne penses qu'à étaler ton poing au milieu de son visage, mais des bras enserrent tes épaules. Le raffut a interpellé la sécurité. Tu te débats, ça te donne envie de vomir, et, tu finis par le faire. T'as plus rien au fond des tripes. T'es lessivée, déchirée.

(2008) - ROUND FOUR - dix-sept ans. T'as mal au crane, et, tu n'sais pas si c'est du à l'alcool qui redescend ou aux coups que t'as pris. Quelques gouttes de sang sont étalées sur tes narines et ton poignet. Tu voulais juste sortir, éviter les Windsor et leurs invités de prestige. Les von Helvetti . Bande de cons, tous. Il était pas question non plus de rester enfermée dans ta chambre pour satisfaire ta mère. Ils te filent la gerbe avec leurs rires en cristal et leur balais en or massif enfoncé dans le cul. A tel point que la première fois, au tout premier dîner que tu as partagé avec eux, t'as explosé. T'as envoyé une assiette sur le mur tapissé de soie. Mais, tu referais tout pareil, et, ils le savent aussi bien que toi. Alors tu as été conviée à rester planquée dans ta piaule pour leur venue. Quelle connerie. Tu t'es barrée par la fenêtre. T'as pris une cuite avec Jasper et Daisie, puis, tu sais plus trop comment, tu t'es foutue sur la gueule avec un vigile. Sans doute parce que deux minutes plus tôt, tu étais sur le point de coller ton poing dans la mâchoire du barman. La finalité, c'est que tu te retrouves comme une conne. Y a plus qu'à rentrer. T'es seule et furieuse. 3 heures du mat, t'as mal au crane, et un peu partout ailleurs. T'aurais du fermer ta grande gueule. Tu te fais violence pour grimper. Ton genou hurle en silence, tu serres les dents, tu te hisses jusqu'à l'intérieur à l'aide des branches et du lierre grimpant.  A vrai dire, tu te laisses tomber à l'intérieur. tu entraînes le contenu d'une étagère avec toi. Sauf qu'elle est pas sensée être là. Ton cœur se serre, tu le sens battre dans ton nez, ton poing et ton genou. Tes fringues sont étalées partout dans la pièce. Même les photos de ton père, pourtant cachées derrière une armoire, sont dispersées aux quatre coins de la chambre. Si une tornade était passée, elle n'aurait pas fait tant de dégâts. Mais, ce qui te frappe directement, c'est cette putain d'odeur de cheval. " Ah, bah t'es là! " Ca sonne comme un reproche. " Quoi?! Mais, qu'est -ce ... " tu te redresses, et, en quittant le sol, tes yeux se posent sur l'intrus. Matz. Allongé, pet au bec, torse nu, bottes d'équitation aux pieds. Tes draps sont souillés de terre, lui, t'as l'impression qu'il vient de traverser la jungle. "Je me suis dis que ton lit serait plus confortable que le mien .... Et je me suis trompé. " " T'es pas sérieux là! " Tu boues, t'oses plus regarder autour de toi. " C'est quoi ? Des lattes en pierre ? Entrainement spécial pour être recruté dans l'armée ? " Dans la famille von Helvetti, tu te serais bien passé du frère-casse-couille. Ils devaient quitter le manoir après le repas, qu'est qu'il fout là? " C'est quoi ce bordel ! Pourquoi t'es encore là? " Tu ne demandes pas, tu grondes. Tes poings sont blancs tant ils sont serrés. Ta fureur est évidente, mais, le suédois ne se formalise de rien, jamais. Il crache l'épaisse fumée blanche de son joint dans ta direction. " Pendant un instant, j'ai cru que c'était la chambre de la bonne. " Non seulement il ignore sciemment ta question, mais, en plus, il t'insulte sans pression. T'es incrédule, les yeux ronds et noirs. " Non mais,  j'te jure ! Je me suis dis ils sont quand même plutôt généreux avec le peuple les Windsor. Et ensuite, j'ai compris que c'était chez toi. Bon. Là, du coup, ça le fait un peu moins !" " P'tit con ! " T'es sur le point de lui donner ce qu'il veut, tu le sais à son sourire victorieux. Tu craques, tu brûles, t'es rouge écarlate. Le premier truc qui te passe sous la main s'envole furieusement en direction de son visage. Un livre qu'il évite très calmement. Toujours installé sur ton lit, il te toise sournoisement. Sa main s'agite en direction des vêtements éparpillés, et, la cendre du joint s'écrase sur le plancher. " Ohlala. Mais c'est .. Mais c'est quoi ça ? Tu voulais habiller une famille de lépreux ? " Poursuit-il l'air de rien. Tu veux le tuer. C'est décidé. Si il a évité un livre, voyons comment il évite l'intégralité de ta chambre. Ta haine se déverse par vagues d'objets. Ton sac, une bouteille, tes clefs, un autre livre, ton téléphone, des pinceaux, même une lampe. Mais, c'est une chaussure qui t'apporte satisfaction. Le talon, plus exactement, qui vient éclater la peau de son crane, derrière son oreille. Et, le temps s'arrête un instant. Imperceptiblement, tu recules, guettant sa réaction. Ses doigts s'imbibent de sang alors qu'il les presse sur la plaie pour mesurer les dégâts. Tu devines déjà que l'accroc n'est pas long mais profond. Un point de suture, deux maximum. Pourtant tu ne lis rien sur son visage. Rien de ce qu'il devrait afficher. " Quand on habille des lépreux on n'expose pas les autres à la contamination, c'est une question de respect. " Il se fout encore de toi. Il ne te manque qu'un flingue pour lui tirer dessus. Ou tirer sur son spliff, ou tirer avec lui. C'est pas clair, tu n'sais pas bien. Il a pas lâché son sourire, et, y a une expression sur son visage que tu ne comprends pas réellement. C'est pas la seule chose que tu n'as pas saisis. Ce soir là, c'est presque un pacte que vous avez passez. Toi, dans ton sang, lui dans le sien. La promesse de s'arracher les plumes.

(2009) - ROUND FIVE - dix-huit ans. Ça n'fait qu'un an. Un peu plus. Pourtant, tu jurerais que l'éternité a eu raison de toi. Rien n'a plus les mêmes saveurs. T'as beau essayer de te sentir vivre, tu sais que ça sonne faux. T'es plus la même qu'avant. Ton cœur ne bat que pour s'énerver. Même tes amis ne te suivent plus vraiment. Cet après-midi, t'es avec Alec. Lui, il skate, toi tu fumes ton joint en le regardant. T'aimes bien le voir à l'oeuvre, mais, surtout, ça te permet de sortir du manoir de l'horreur. Parce que, t'as pas eu d'autre choix que retourner avec ta mère et sa nouvelle famille. Madame a trouvé un bon parti, elle s'est mariée avec un membre de la famille royale Anglaise. Pourtant, t'as jamais compris qu'elle puisse intéresser qui que ce soit. Pauvre conne. C'est le chaos le plus total chaque fois que tu te heurtes à ce monde qui t'échappe. Avec ton père, vous avez toujours vécu modestement. Elle, elle est pourrie jusqu'à l'os. Alors, t'as pris l'habitude de fuir. Aujourd'hui, c'est en suivant ton skater d'ami. Mais, en quelques secondes, la situation bascule. Un bruit sourd claque, rapidement suivit par un hurlement de douleur. D'un bond, tu te lèves et le rejoint. Un petit attroupement se dessine autour de vous. Il y a du sang qui coule, il est tout pâle. Son articulation est démise, un morceau d'os est même venu percer sa chair. " Putain, Elli tu fais quoi ! Appelle les pompiers Bordel ! " Rage-t-il. " La ferme Al, c'est une photo, ça fera pas plus mal. " Siffles-tu avec indifférence. Au lieu de téléphoner au secours directement, ton premier réflexe est de prendre une photo. Une fracture ouverte, c'est complètement dingue. Avec une trace, tu pourrais recréer la blessure sur un modèle. Tu jubiles, ce serait plus vrai que nature. Néanmoins, tu ne peux le laisser souffrir éternellement, alors tu enregistres la photo, puis, t'appelles les pompiers.

(2010) - ROUND SIX - dix-neuf ans. La situation est intenable, les crises de nerfs sont monnaie courante. Tu deviens folle entre ces murs. Rien ne te ressemble, tout est brillant, neuf, luxueux. Chacun des sourires de ta mère te donne envie de l'étrangler. Elle n'est qu'un rôle, une femme vénale et perfide. Si tu pouvais, tu mettrais les voiles, mais, c'est beau de rêver. En réalité, t'es coincée ici. Avec eux, avec lui. Mr Windsor, ton beau-père. Tu hais tout ce qu'il représente. Pourtant, il a essayé d’acheter ton calme avec de beaux cadeaux. Malheureusement, il n'a fait que souffler sur les braises. Si ça continuait ainsi, la ville toute entière finirait par exploser. " Donc, je finis mes études... où je veux ? " Tu es perplexe. " Je fais ce que je veux tant qu'on ne m'associe plus à cette famille de merde? " C'est vraiment trop beau pour être vrai. Serait-il finalement capable d'avoir une bonne idée? " Des choses importantes se décident ici, et, je suis fatigué de te voir toujours tout gâcher. Il faut que tu partes. " Ses mots te vexent, mais tu n'voudrais pas manquer cette occasion. Tu étouffes ta fierté, et, ça te brûle la langue. " Oh, vous en faites pas. J'me casse avec plaisir. " Tu gonfles le torse, t'as le ton mauvais. Si tu pouvais, tu partirais même dans la seconde. Une semaine plus tard, tu as déménagé sans que personne ne le sache en dehors de ta belle-famille. Nouveau continent, nouvelle vie. San Francisco. Tu veux tout oublier.

(2016) - ROUND SIX - vingt-quatre ans. T'es la même boule de nerfs, la peau un peu plus dure. Tu as laissé tes années d'études derrière toi, et, les Windsor ne te financent plus depuis longtemps. A la première occasion, tu t'es désolidarisée de cette famille factice. C'est toute une vie que tu as laissé derrière toi. Maintenant, tu écumes les shootings et plateaux de tournages. T'es jamais la star ni le centre de l'attention. Sauf malgré toi, quand tu lâches les chiens. Toi, tu maquilles l'imaginaire et la douleur. Parfois, ce sont tes œuvres qui brillent. T'as accumulé les petits appartements miteux avant de passer à quelque chose d'acceptable. T'as bouffé des pâtes trop souvent. San Francisco, New York, Atlanta, Boston, Washington.  Tu ne sais jamais combien de temps tu resteras, ni qui tu croiseras.

pseudo + bulle ; âge + 24 ; prénom + // ; où as tu connu le forum + matz, le plus moche  ; qu'en penses-tu ? + tellement nul que je me suis inscrite    ; combien de temps penses-tu passé sur le forum + 4/7 ; code à remplir :

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