Love me like you do

J 'étais assise face à mon bureau, griffonnant quelques croquis pour ma robe. Même si nous avions un Wedding-Planer, c'était la seule chose que je tenais absolument à faire moi-même mais voilà... L'inspiration n'y était pas, cela faisait une semaine que je travaillais dessus et quand un croquis me plaisait et que je la voyais réellement sur le mannequin, je décidais de tout recommencer. Quand je regardais autour de moi, je vis ma poubelle pleines de boules de papier et certaines d'entre elles étaient par terre. Il me fallait prendre l'air, faire quelque chose et en pensant à la date du mariage qui approchait à grand pas, cela m'angoissait d'avantage.

J'avais besoin d'inspiration, de ressembler vraiment à une princesse et de pouvoir avoir vraiment le mariage dont j'ai toujours rêvé. Fixant la bague que j'avais au doigt, je me mis sérieusement à penser que l'on devrait repousser la date puis je me rappelais que je n'étais pas la seule dans l'histoire. J'avais déjà fait attendre James longtemps alors je m'acharnais sur mon carnet de croquis essayant de combiner plusieurs style de robe en une seule sans que le résultat me plaise. Qu'est-ce qu'il m'arrivait à la fin ?

On frappait à la porte de mon bureau, je fus étonnée de voir ma domestique m'annoncer que le traiteur du mariage était déjà là et que le fleuriste était également là. Je levais les yeux au ciel, je la remerciais avant de me rendre dans le salon : je cru tomber dans les pommes en voyant la pièce remplie de lys et d’œillets. Mon sang ne fit qu'un tour avant que je regarde le fleuriste.

- Vous vous donnez le droit d'arriver en avance sans demander notre consentement, de plus est vous venez avec des lys et des œillets ? Vous vous fichez de moi ?

Je regardais autour de moi, je cru être en plein cauchemar, ce n'était pas possible. Il fallait que je prenne un peu l'air alors je me rendais dans la cuisine où je vis des pièces montées et divers plats partout... Ca en était trop ! Je pris l'initiative d'envoyer un message à James pour qu'il me rejoigne au plus vite : « S.O.S ». Je savais qu'il comprendrait de quoi il s'agissait, mais le comble fut quand le fleuriste vint me demander d'un air hautain si je me fichais de lui et qu'il comptait bien partir en laissant ces fleurs ici. Un sourire narquois s'afficha sur mon visage, je me fis un plaisir de le mettre dehors en lui faisant bien comprendre que l'on prendrait quelqu'un d'autre.

L'odeur de ces fleurs me donnait rapidement un mal de tête atroce, je m'empressais d'ouvrir les fenêtres, complètement déprimée de la tournure des choses.  Heureusement, je vis James arriver alors je le regardais d'un air déprimé.

- On ne va jamais s'en sortir...

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Je restais dans ses bras en l'écoutant me rassurer et en me proposant de prendre sa journée de demain. Je rêverais qu'on puisse passer la journée à décider ensemble de l'organisation du mariage mais dans un sens je savais aussi qu'il était très occupé avec ses réunions. Je ne pouvais pas que penser à moi cependant, j'avais aussi l'impression qu'avec le stress du mariage il m'évitait de peur que l'on se dispute. Déposant ma tête contre son torse, je continuais de m'agripper à lui, pouvant, par la même occasion, sentir son parfum et sa chaleur qui me manquaient tant en ce moment. « Je ne veux pas t'obliger à faire quoique ce soit, tu es occupé en ce moment...Je suis vraiment à bout en ce moment, le fleuriste et le traiteur sont arrivés en même temps, le fleuriste s'est trompé dans la commande, j'arrive pas à faire ma robe...J'ai plus d'inspiration. »

Dans un soupir, je m'écartais de lui afin de me reprendre et fis signe à la domestique de jeter toutes ces fleurs qui me donnait vraiment mal à la tête. Je me tournais vers James en lui souriant : « maintenant que tu es là, tu vas peut être m'aider à choisir le menu, le traiteur est dans la cuisine. Quant aux fleurs, je chercherais un autre fleuriste, celui-ci était lamentable ! Je lui demande des pivoines, il arrive avec une cargaison de lys et d’œillets. ». Je savais que je pouvais être vraiment odieuse quand je le voulais, mais je tenais absolument à avoir des pivoines, étant mes fleurs préférées.

Je pris délicatement sa main dans la mienne et l'emmena avec moi vers la cuisine dans le but qu'on choisisse ensemble le repas, seulement je me rappelais soudainement le peu de temps qu'on avait eu ensemble en ce moment. Un sourire en coin s'afficha sur mon visage, je me tournais vers lui et le tira légèrement par la cravate pour attirer son visage près du mien afin de l'embrasser avec fougue. Me détachant lentement de ses lèvres, je lui murmurais doucement à l'oreille :  « Dites moi Monsieur Turner, depuis quand ne vous êtes vous pas occupé physiquement de votre fiancée ? ». Une envie soudaine de le taquiner, je lui déposais un baiser dans le cou avant de lui échapper en me rendant dans la cuisine, où le traiteur nous attendait.

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L'entendant me dire qu'il pouvait remédier immédiatement à mon envie inconditionnelle de lui, je retiens un rire puis lui prit la main et entra dans la cuisine où le traiteur nous attendait impatiemment. Je regardais toutes les choses qu'il avait à nous proposer pour composer notre repas ; apéritif, mises en bouche, viandes, poissons, vins, diverses pièces montées. C'était bien la première fois que je voyais autant de nourriture dans cette cuisine, ça en devenait presque écœurant. Je regardais le dépliant tout en goûtant un vin français qu'il nous proposait. Il n'était pas mal du tout mais quand le traiteur nous proposa de goûter aux divers plats, je mis instinctivement ma main sur mon ventre. « Hum...Pour le vin, je pense que celui-ci n'est pas si mal. Je vais laisser à James le choix du plat, je n'arriverais pas à avaler du salée à l'heure qu'il est. » J'étais légèrement barbouillée et la seule chose qui pourrait passer étaient les choses sucrées, alors je fis un sourire à mon cher et tendre, après tout il pouvait bien décider, aussi longtemps que je me souvienne nous avions toujours fait équipe lui et moi. Et je sais que ses choix sont souvent très judicieux et qu'ils correspondent aux miens.

J'attendais que James fasse son choix concernant le plat et l'entrée pour qu'on puisse choisir le dessert ensemble. Le tenant par le bras, j'étais au fond de moi très heureuse que l'on fasse cela ensemble et d'enfin passer du temps avec mon fiancé. Nous avions encore tant à faire : le choix des alliances entre autre, les enterrements de vie de jeune homme et jeune fille, etc. Nous choisissons donc ensemble la pièce montée que nous avions trouvé la mieux adaptée pour notre union et donnons les recommandations au traiteur. Je sortis rapidement de la cuisine, en prenant le soin de prendre James avec moi et dans un sourire malicieux je nous enfermait dans mon bureau.

Une fois seuls, je mis mes bras sur ses épaules, plongeant mon regard dans le sien. Je plaçais une de ses mains sur ma hanche et lui murmurais à l'oreille « ta proposition de tout à l'heure tiens toujours ? », je l'embrassais tendrement sur la joue puis descendit mes lèvres dans son cou avant de reprendre tout en défaisant sa cravate : «  je t'avoue que je suis plutôt intéressée.. ». Toujours aussi malicieuse, je continuais de lui sourire en le poussant délicatement contre le mur et de l'embrasser avec fougue.

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J'eus un grand sourire quand j'entendis qu'il me proposait de commencer et que sa proposition tenait toujours. Mes mains sur son torse, je répondais à son baiser tout en le poussant doucement contre le mur tout en répondant à son baiser. Je le désirais tellement … Ayant passé toutes ses nuits à juste se dire un « bonne nuit » et dormir l'un contre l'autre sans qu'il ne se passe quoi que ce soit, ne pas se voir beaucoup alors que jusqu'à présent nous avions été toujours ensemble. La vie avait bien changé depuis que nous étions petits : on avait des responsabilités maintenant, un emploi chacun, et je dois dire que le temps où nous jouions au jardin d'enfants me manquait énormément. A cette période là, on avait énormément de temps l'un pour l'autre.

Je commençais à descendre mes lèvres le long de son menton puis les fit glisser dans son cou que je m'amusais à mordiller délicatement. Dégrafant par la même occasion les boutons de sa chemise un par un, je glissais délicatement mes doigts le long de son torse parfaitement dessiné, je revins rapidement mordre doucement sa lèvre inférieure. J'avais tellement envie de lui à cet instant, cela avait toujours aussi passionné au fil des années, le même désir charnel depuis toutes ces années, et pour tout avouer, je ne m'en lassais pas. Je collais mon corps contre le sien, posant une de mes mains sur sa nuque et l'autre s'empressant de le dévêtir de sa chemise.

Guidant ses mains vers la fermeture de ma robe, j'embrassais langoureusement chaque partie de son torse et de ses épaules tout en baladant mes doigts sur ses hanches et dans son dos. J'insistais en caressant le haut de son pantalon tout en le tirant vers moi, me dirigeant vers le sofa qu'il y avait dans mon bureau. Je m'assurais, d'un coup d'oeil, que les portes soient bien fermées et les voyant effectivement fermées, un petit sourire en coin apparue sur mon visage et reprit ses lèvres avec les miennes : « Tu m'as tellement manqué James... » lui murmurais-je à l'oreille pour l'exciter d'avantage.

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Allongée sur le sofa, je contemplais silencieusement le visage de James, qui était sur moi. Caressant délicatement ses lèvres avec mon index, je le laissais me défaire les lacets de ma robe que je me hâtais de retirer. Me retrouvant simplement en sous vêtements, je pris l'une de ses mains dans la mienne puis entrelaça nos doigts . Ma main libre déboutonna son pantalon pendant que je parcourais le haut de ses épaules et de son torse avec mes lèvres. Je pouvais sentir une chaleur intense me parcourir entièrement le corps et de légers frissons faire leur apparition. Je l'aimais depuis tant d'année et voir que mon corps réagissait toujours de la même façon au contact de sa peau contre la mienne, j'eus un sourire qui s'affichait sur mon visage.

Je pris donc, l'initiative de le débarrasser de son pantalon, toujours en glissant sensuellement mes doigts le long de son corps. Il était vrai qu'après tant d'années de couple nos corps n'avaient plus de secret l'un pour l'autre mais ce qui était sur, c'est que je me plaisais à chaque fois à le redécouvrir. Comme une drogue, je ressentais un manque, un manque de son odeur, de sa chaleur, des sensations qu'il pouvait me faire ressentir. D'humeur joueuse, je m'agrippais à lui et le plaça, cette fois-ci, sous moi. A califourchon sur le jeune homme, je laissais mes longs cheveux bruns caresser son torse tandis que mes lèvres descendaient de plus en plus bas sur son torse...