l'histoire de ton personnage
i know i took the path that you would never want for me
i know i let you down, didn't i ?
so many sleepless nights
where you were waiting up on me
well i'm just a slave unto the night
now remember when i told you that's the last you'll see of me
remember when i broke you down to tears
i know i took the path that you would never want for me
i gave you hell through all the years.
«
j'arrête. tout. les conneries. la clope, la drogue, j'arrête. je reprends mes études. » misérable. c'est le premier mot qui lui vient à l'esprit quand il fait le bilan de sa vie jusque là, quinze pauvres années de débauches, even, il est déjà bancal, sa vision déjà trop de fois brouillée par les merdes qui coulent dans son sang. con. salaud. misérable. il s'est foutu dans la merde tous seul even, il peut en vouloir à personne, seulement à lui-même, il sait pas ce qu'il a raté dans sa vie, il sait pas pourquoi il a terminé comme ça, le corps tremblant d'un putain de manque qui bouffe sa vie tout entière. il relève la tête et croise le regard de son soi-disant meilleur pote, il passe une main tremblante sur son visage fatigué. «
t'es pas sérieux even ? aller, il te faut juste une clope ça ira mieux après. » even il recule, il lance un regard noir à l'autre et ses poings se serrent, il tente de se calmer, en vain. y'a un mur derrière lui. merde. «
y'a quoi que t'as pas compris ?! j'ai dis que j'arrêtais les conneries ! vas te faire foutre avec ta putain de came. » even, il se retrouve plaqué contre le mur, il s'y attendait pas, son souffle se bloque dans sa gorge un instant tandis qu'il sent le froid du métal contre la peau sensible de son cou, il fronce les sourcils, se retient de foutre un poing dans le visage du mec en face de lui, il déglutit lentement. «
tu peux pas arrêter even, tu verras, le manque va te bouffer et tu vas revenir en chialant pour avoir ta dose. » les regards se croisent, hostiles, discussion silencieuse. puis y'a le coup dans son ventre et even il laisse échapper un faible gémissement de douleur d'entre ses lèvres serrées, le métal qui sa trachée et il tombe misérablement sur le sol, se recroqueville légèrement pour se protéger, mais plus rien, il ferme les yeux un moment et se redresse comme il le peu «
t'es lâche even. » c'est tout. l'autre se casse. il le laisse là. even il se redresse doucement et s'appuie contre le mur, y'a son corps qui tremble légèrement, la douleur s'estompe peu à peu, il ferme les yeux, passe une main sur son visage en soupirant légèrement. son corps il réclame putain, il est accro even, mais il s'est juré de plus toucher à ses conneries, il veut pas craquer, pas maintenant, parce qu'il peut pas se le permettre. pour
elle.uc.