âge +A ce jour, je possède vingt quatre longues années d'existence ; personnalité + On a souvent dit de moi que j'étais quelqu'un d'enjôleur, un beau parleur à l'état pur. On dit de moi que j'ai un grand sens de l'humour, dont le charisme ajoute beaucoup. On m'a dit que j'étais quelqu'un de trop fêtard, beaucoup trop, même si pour ma part, je n'en ai jamais assez. Demandeur de plus d'action, de plus d'aventure, du panache, du renouveau. Je suis quelqu'un d'impulsif, je ne peux le nier, nerveux, je n'arrive jamais à me contrôler. Les bagarres ça m'connaît, à croire que je suis un pur cliché. Pour le reste de ma personnalité, faudra creuser ; signes particulier +A part un piercing à l'arcade, rien de bien excentrique,  je ne suis pas de ceux qui doivent en faire des tas pour être quelqu'un, souvent une cigarette à la bouche ou derrière l'oreille, c'est devenu comme une marque de fabrique dont je n'arrive pas à me détacher ; civilité + monsieur ; orientation sexuelle + Sans la moindre hésitation je suis hétérosexuelle, j'ajouterais d'ailleurs que je suis à proprement dit... à tout le monde, tant qu'il s'agit d'un vagin; métier exercé + Chanteur et batteur d'un groupe de rock ; études + J'ai pas fait grand chose, grand autodidacte depuis mes plus tendres années, j'ai tendu le majeur aux institutions à la sortie du lycée, mais histoire de montrer que j'ai un minimum de connaissance, j'ai mon diplôme de fin d'études; description physique + Je suis assez grand, un mètre quatre vingt dix huit, je pèse aux alentours de quatre vingt kilos, à la musculature développée. Autrefois j'avais les cheveux jusqu'aux épaules, dans ma période Grunge, mais étant donné que je me dois d'me calmer, je me les suis coupé, j'ai une allure de rockeur bizarre, j'ai des yeux noirs. Point barre ; groupe choisi + Twix ; personnalité choisie + Steven Strait ;

☣ Ce fut à mes huit ans que je découvrais la définition du mot violence, comme ça, je me la suis prise de plein fouet, pour ne plus jamais l'oublier. ☣ La sensation délicate de la fumée entrant dans les poumons, le tabac qui pique le gosier, ce fut à mes douze ans qu'elle me fut initiée, et c'est une habitude qui est restée ☣ La musique, un échappatoire, un relent de sentiments, un vomissement de rancœur et de non dit, journal intime publique douloureux, l'histoire de toute une vie ☣ Je me souviendrais toujours de ce trou que j'avais creusé dans le jardin délabré qui était mien, où j'enfouissais des bouteilles pleines, plein d'espoir de la voir sobre. Je me souviens également des nuits passées à éponger son vomi sur le linoléum premier prix ☣ J'me souviens de mon premier baiser, de la première fois que je l'ai fait, à l'arrière de ma camionnette miteuse, et de la manière dont elle m'a jeté après avoir rencontré ma famille, et l'environnement dans lequel je "m'épanouissais" ☣ J'me souviens de la manière dont je suis parti avec mes potes, en laissant ma mère derrière moi. Emportant mes petits-frères avec mes potes, comme si elle n'était rien. Je me souviendrais toujours de l'expression sur son visage, comme si elle me haïssait de lui enlever ses enfants, comme si je n'étais pas l'un d'eux. J'ai vu la haine dans ses yeux. J'ai ressenti le mépris dans le mien...  

Le crépuscule avait englouti l'espoir des jours, et dans mon pyjama bob l'éponge, de mes petites mains encore potelées de pré-adolescent, je creusais la terre. Les larmes perlant sur les jours tandis que je sanglotais dans le noir, je me hâtais de peur de me faire attraper. Mon petit frère Nash, faisant le guet, tandis que le plus jeune dormait recroquevillé en position fœtale dans le lit double que nous partagions tout les trois. "Silas dépêche toi ! Elle va s'réveiller !" Je pousse la trentaine de bouteilles dans la fosse avec précipitation, tandis que Nash s'excite à la fenêtre. Elle ne va pas tarder à se rappeler de notre présence, elle va vouloir boire, encore. Elle va découvrir la maison vide de toute goutte d'alcool, elle va venir nous quérir, elle va venir tout gâcher, encore. Je rebouche le trou en vitesse, le tassant de mes pieds nus, avant de remonter dans ma chambre par la fenêtre. On l'entend, dans le salon, ouvrir les placards avec hargne et les claquer avec violence. Elle jure, grogne. Elle ouvre la porte. "QUI LES A PRISES BANDE DE PETITS CONS !" Nash sombre en sanglot tandis qu'elle l'attrape par le bras, le plus jeune, Tim, se réveille et se planque dans le coin de la chambre, là où il se sent le plus en sécurité. Je la regarde droit dans les yeux, fixement, tandis qu'elle hurle à plein poumon. Je sais qu'au fond elle nous aime, mais l'alcool a toujours été le premier dans son coeur. Comme s'il nous avait effacé, comme si nous n'étions rien comparé à lui. Entre Nash et elle je me suis interposé. "IL A RIEN FAIT !" Et c'est moi, qui ait pris les coups, les gifles, se transformant en poings dans la figure. Je me souviens n'avoir jamais pleurer, je me devais de faire face, pour ne pas paraître faible, pour les protéger. Eux, trop petits pour comprendre. C'est moi, de toute façon, qui ai toujours pris soin d'eux, comme s'ils étaient mes enfants, et non mes frères. C'est moi qui permettait à ma mère de vivre, c'est toujours moi qui me suis plié aux contraintes de la vie, moi qui ramenais le pain, l'argent, de quoi être fier de vivre. Et j'assumais, oh oui j'assumais. Et c'est comme ça que j'ai grandi.


"Silas ! Qu'est-ce que tu fais ?! Tu peux pas faire ça ! Tu peux pas m'enlever mes bébés ! Silas ! Pitié !" En robe de chambre, elle pleurait, observant mes amis saisir les vêtements de mes frères et les fourrer dans des valises à la va vite pour les mettre à l'arrière du van qu'ils avaient acheter pour l'occasion. Ma mère me tenait par le bras, m'implorant à éprouver de la pitié à son égard, mais pour moi, elle n'était plus rien d'autre qu'une loque incapable. Elle était toxique. C'était ainsi. Mes petits frères s'installèrent à l'arrière du van, sans un regard pour elle, et je ne pus m'empêcher de me sentir soulager de les voir ainsi libérés de son emprise. "Toi tu peux partir ! T'es grand ! Tu... Tu peux vivre de ta musique sans eux. Ne me les prends pas, je t'en supplie Silas... me les prends pas." Enfin je l'observais, méprisant, je l'obligeais à lâcher mon bras d'un geste sec. S'en était trop, beaucoup trop. "J'espère que tu crèveras dans les regrets la gueule ouverte. Ils ont pas besoin de toi. Ils ont jamais eu besoin d'toi."
Et sur ce, je partais en compagnie de mes frères et mes amis à la découverte d'une nouvelle existence. New York nous tendait les bras, et à nous trois, mes amis et moi, nous allions faire de la vie de mes frères un paradis auquel ils n'avaient jamais osé goûté. Nous ferions des concerts, nous ferions tout ce que nous pourrions pour que plus jamais, ils ne soient dans le besoin. Mes amis, tout comme moi, avaient eu une enfance difficile, et souhaitaient faire en sorte que cela n'arrive plus jamais. Nous étions une famille. Une famille unie.

pseudo du web + Mayu ; âge + 23 ; prénom + Myu ; où as tu connu le forum + Par la créatrice du scénario; qu'en penses-tu ? + En toute honnêteté, je préférais la version précédent celle-ci ; combien de temps penses-tu passé sur le forum + 7/7 ; code à remplir : [/size]

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[color=#ff3300]Steven Strait [/color]✞ Silas Wilson