Le soleil venait à peine de se lever qu’un futur père de famille fut réveillé par sa femme qui le secouait. Elle allait accoucher ne cessait-elle de lui répéter, faisant ainsi paniquer James. Celui-ci se mit à courir partout dans la maison à la recherche des différentes affaires alors que ta mère le regardant souriant amusé par son comportement et grimaçant aux douleurs qui se faisaient de plus en plus fréquentes. Il poussa presque sa femme jusqu’à la voiture et ne respecta guère les limitations de vitesse jusqu’à l’hôpital. Tu n’étais pas un enfant désiré. Tes parents ne voulaient qu’un enfant et ils l’avaient déjà, une fille âge de cinq ans de plus que toi qu’ils gâtaient trop. Ton père est actuellement chirurgien et ta mère professeur de musique, on peut dire qu’ils gagnent très bien dans la vie. Et même si tu n’étais pas encore né, ils avaient tout préparés avec soin. Tu allais hériter des affaires de ta soeur. Quelle chance ! On emmena ta mère jusqu’à la salle d’accouchement alors que ton père blanchissait de secondes en secondes. Il serrait fortement la main de sa femme et on pouvait croire qu’il ressentait la douleur de Teresa lorsqu’il mordait sa lèvre. Il l’encouragea alors que celle-ci ne cessait de le traiter d’idiot et que plus jamais il ne la toucherait. Cela amusait beaucoup les personnes présentes les connaissant, ils avaient chois leur hôpital sachant leur compétence. Teresa avait cette tendance à imaginer le pire surtout quand elle regardait la télévision et voyait des kidnappings d’enfants et des soucis pendant l’accouchement. Elle ne voulait pas perdre ce petit miracle. L’accouchement dura un petit moment avant que tu ne puisses pousser ton premier cri. Tu étais venu à la vie le vingt juillet à neuf heures quatre du matin. Une infirmière te déposa dans les bras de ton père alors que ta mère vous regardait d’un air attendri malgré la fatigue qu’on pouvait lire sur son visage. maxine wheeler dirent-ils quand on demanda ton identité. Tu restas à l’hôpital avec ta mère pendant quelques jours, les médecins voulaient s’assurer que tout allait bien.

Puis les années passèrent et ta vie était loin d’être un véritable conte de fée. Tes parents n’avaient d’yeux que pour ta grande sœur et te laissais souvent de côté. Il n’était pas rare non plus qu’ils oublient de venir te chercher et qu’ils reçoivent un appel du professeur leur signalant que leur fils était encore à l’école primaire. Et bien sûr, ils rejetaient la faute sur toi alors que tu n’étais qu’un gamin. Tu n’y pouvais rien si tu habitais à une ville de l’école et que le bus t’avait oublié. Par chance, tu étais un élève assez doué mais tu ne voulais pas bosser plus que nécessaire. Tes professeurs disaient souvent que tu étais un vrai petit fainéant et c’était vrai, tu en avais conscience. Et ta flemme ne te quitta pas au fur et à mesure que tu grandissais. La seule chose qui changeait dans ta vie, c’était le fossé qui se creusait entre ta famille et toi. Tu ne leur adressais la parole que lorsque c’était nécessaire. Tu ne voulais pas entendre parler d’eux surtout que ta sœur avait eu la merveilleuse idée de te dire que tu n’étais rien d’autre qu’une erreur, qu’un accident de parcours. Tu avais cherché du réconfort dans les yeux de ta mère mais dedans, tu y vis le néant. C’était la vérité, ce jour-là, tu avais décidé que dès tes dix-huit ans, tu partirais de cette maison qui n’était pas la tienne. Tu ne voulais plus voir leur visage.

Tu sortais alors de plus en plus jusqu’au jour où tu fis une erreur monumentale. Depuis quelques mois, tu avais commencé à traîner avec un groupe peu fréquentable et lorsque tu rencontras complètement stone d’une soirée, ton père te passa la correction de ta vie. Ton torse fut couvert de bleus pendant de longs jours et ta jambe te fit souffrir pendent quelques temps. Il était devenu fou furieux, encore plus que la fois où il t’avait découvert nu avec un homme dans ta chambre. Tu savais comment il était et tout en toi voulait le provoquer. Mais cette fois-ci se fut la fois de trop et lorsque tu te retrouvas seul dans ta chambre, tu craquas; tu laissais des larmes de colères coulées sur ton visage et tu donnas un coup de poings au miroir qui se trouvait face à toi. Ta main fut en sang mais tu t’en fichais, tu voulais extérioriser cette haine au fond de toi et tout vola dans ta chambre. Tu te mis à hurler et dans ta folie, tu fis la plus grosse bêtise de ta vie. Tu sautas de la fenêtre de ta chambre. Tu en avais marre d’être considéré comme un moins que rien par ta famille. Tu survécu à la chute mais tu fus suivi par un psychologue et tu devais le voir toutes les semaines.

Jusqu’à ce qu’enfin, tu eus tes dix-huit ans. Tu tiens ta promesse et le jour même de ton anniversaire, tu pris tes affaires et tu quittas la maison familiale. Tu ne savais pas où tu allais, ce que tu ferais dans ta vie mais tu t’en moquais. Tu avais obtenu ton diplôme et tu songeais faire des études de médecine, cela t’avait toujours plu. Tu vécu pendant quelques temps dans ta voiture, n’ayant pas d’argent pour payer un loyer. Tu suivis les cours jusqu’à ce que t’en ai marre et que tu finisses comme un simple infirmier. Mais maintenant que tu étais âgé de vingt-quatre ans, tu étais assez heureux de ta vie. Avec ton salaire, tu avais pu enfin trouver un petit logement et tu menais une vie de rêve. Tu collectionnais les personnes dans ton lit et surtout, tu n’avais plus aucune nouvelle de ta famille. Elle était morte à tes yeux.

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